Alimentation du bétail laitier
Nourriture du bétail laitier...
Dans les exploitations dont le lait est destiné à la fabrication du Gruyère, la préparation et la distribution d’ensilages de toutes espèces sont interdites.
Sont autorisés comme fourrages, à part l’herbe, sous certaines conditions selon les saisons,
Le seigle vert, l’avoine et le maïs vert.
Les mélanges à base de vesces, le colza, la navette et les autres fourrages annuels semblables.
Les pommes de terre crues, propres, non verdies et non pourries, de même que les fruits à pépins propres et sains, en quantités ne dépassant pas au total 10 kg par vache et par jour.
Le maïs haché, les feuilles et collets de betteraves fraîches. L’affouragement de ces aliments doit intervenir dans les 24 heures suivant la coupe.
Le son de blé, les marcs de fruits séchés, les pulpes de betteraves séchées, les drêches de bras-serie desséchées et non réhydratées, les balles de céréales, le duvet d’avoine.
Les fourrages verts séchés artificiellement (herbe, maïs vert et céréales fauchées en vert) sous forme de fourrages secs hachés, de cubes ou de briquettes, de même que les résidus desséchés d’épis de maïs.
Aliments prohibés toute l’année
L’affouragement d’ensilage, d’urée, de produits contenant de l’urée, de farine et de concentré pro-téique de provenance animale est prohibé.
Sont aussi considérés comme ensilages, au sens du présent cahier des charges, les pulpes et les feuilles de betteraves, le maïs haché, les feuilles de pois, les drêches de brasserie, les balles de four-rages enrubannées et les autres fourrages stockés dans des entrepôts de fortune durant plus d’une semaine.
Sont assimilés à des ensilages le maïs en grains humides et les autres céréales humides traitées avec de l’acide propionique, ou avec d’autres additifs ou encore d’une autre manière.